Songe à la douceur

Inspirée de l’adaptation d’Eugène Onéguine de Pouchkine par la talentueuse Clémentine Beauvais, cette comédie musicale est un pur plaisir.

Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17.
Il est charmant et sûr de lui, elle est timide et idéaliste.
Inévitablement, elle tombe amoureuse...
Devenus adultes, ils se retrouvent dix ans plus tard, et le hasard de cette rencontre fait resurgir le passé : l’amour, l’amitié, le désir, le deuil, l’espoir...
Cette histoire d’un amour contrarié, c’est celle d’Eugène Onéguine de Pouchkine, drame magistral devenu un classique dont Tchaïkovski tira jadis un opéra et l’autrice Clémentine Beauvais, un roman à succès Songe à la douceur, en 2016.
Justine Heynemann (Molière 2018) a l’idée brillante d’en faire une comédie musicale aux couleurs électro, pop-rock, portée par des comédiens-musiciens-chanteurs lumineux et une narratrice - Rachel Arditi - qui incarne avec ironie les voix intérieures des deux héros.
Un objet inclassable à la fois épique et intime, teinté de romantisme et de tragédie, baigné de musique et d’amours de jeunesse, de littérature et de délicatesse.

"Un régal pour qui cherche au théâtre un peu plus que le théâtre : un souffle, une âme et du vivant.
Une réussite."
Télérama